Historique des Bugatti

La Bugatti Royale

Quelques Bugatti

Rechercher

 

Contacts

Plan du site

Liens

 

 

 

 

  Index Historique

Ettore Arco Isidoro Bugatti est naît à Milan le 15 septembre 1881. Son grand-père, Luigi Bugatti s'était fait connaître par ses réalisations de cheminées monumentales... et par sa recherche sur le mouvement perpetuel. Son père, Carlo Bugatti (1855-1940), ancien élève de l'Académie des Beaux Arts de Milan puis de l'Académie des Beaux Arts de Paris est un artiste connu qui, grâce à des dons multiples, excelle dans de nombreux domaines : il est architecte mais aussi portraitiste, paysagiste,sculpteur, ciseleur, ébeniste. Ettore s'expatrie vers la Rhénanie, qui était alors le grand centre industriel de l'Europe. Il fonde sa propre entreprise à Molshiem, prés de Strasbourg, en 1909. Le premier prototype, le "Pur-Sang", fut crée entre 1908 et 1909. Il était relativement léger et été mû par un moteur de 4 cylindres à soupapes en tête.

En 1912, en 1913 et en 1914, la production s'accroît; la réputation de la jeune marque s'établit, mais en août 1914, c'est la guerre entre la France et l'Allemagne. Ettore Bugatti n'hésite pas: aprés avoir conduit sa famille à Milan, il remonte en Alsace, cache sur place quelques moteurs, expedie deux chassîs en Italie et abandonne Molsheim. Il revient à Paris dés novembre 1914 et travaille sur un moteur d'avion. Mais en 1915, l'Italie entre dans la guerre, il est mobilisé, en France, à Levallois. Il travaille de nouveau sur des moteurs d'avions, avec le savant Gramont.

A la fin de la guerre, Ettore Bugatti retourne à Molsheim, et retrouve l'usine inutilisable. Avec l'aide du banquier de Vizcaya, il reconstruit. A partir de ce moment là, de nombreuses Bugatti vont se succéder sur les lignes de course, notamment la célèbre "type 35". Mais il ne travaille pas uniquement sur les voitures. Il déposera de nombreux brevets en tous genres, allant du rasoir éléctrique à des selles de vélo. C'est à son fils, Jean, que l'on doit de nombreuses carrosseries de la marque, comme deux Bugatti Royales, des fiacres et des Roadsters. Mais la mort de Jean Bugatti à bord du "Tank" vainqueur des 24 Heures du Mans à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, marquera le début du déclin de la marque. Les Allemands s'emparèrent de Molsheim, et Ettore Bugatti fut forcé de travailler pour les Allemands. Pendant quatre ans, l'usine fabriqua des torpilles et des véhicules amphibies Trippel pour l'armée allemande. A la libération, l'usine fut mise sous séquestre comme bien ennemi. Ettore Bugatti intenta un procés pour recuperer son usine, mais le 6 novembre 1946, le tribunal de Saverne le déboutait. Un nouveau procés eut lieu à Colmar en 1947, redonnant Molsheim à son propriétaire.

Ettore Bugatti s'éteignait à l'Hôpital Americain de Neuilly, aprés avoir contracté une grippe infecteuse.

Sans lui, et sans son fils Jean Bugatti, la marque était condamnée à disparaître. Il ne devait plus y avoir d'automobiles Bugatti.

© Copyright Bugatti-Royale 2000 - 2004